Seconde Fondation

Seconde Fondation est un roman d’Isaac Asimov écrit en 1953. Il est le 3ème tome du Cycle de Fondation et il se compose de deux parties : Bail Channis et Arcadia Darell.

Attention, il est recommandé de se reporter aux épisodes précédents du Cycle de Fondation pour comprendre ce résumé.

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Bail Channis

Le Mulet est maintenant plongé dans une traque sans précédent de la Seconde Fondation tandis que celle-ci, existant bel et bien, tente de le contrer ou de le contrôler pour éviter des déviations irréversibles dans le Plan Seldon. En effet, ce plan ne vise pas à assurer la suprématie des élites de Terminus mais bel et bien de cette Seconde Fondation, qui pourra ainsi hériter d’une vaste institution et fonder une société vouée au mentalisme. En cela, l’ignorance de la Première Fondation sur leur infériorité et leur destin devient capitale.

Le Mulet a soudain l’idée d’associer Han Prichter, l’un des acteurs de la traque, à un non converti, Bail Channis, en espérant qu’il aura une plus grande liberté d’esprit. Ayant une idée précise de l’emplacement de la Seconde Fondation, ce nouvel acteur part avec un Pritcher douteux de ses capacités et de son intégrité mentale vers Rossem, planète sans éclat, pour espionner Tazenda base possible de la Seconde Fondation. Outre sa proximité phonétique avec le nom de code « Star’s End » de Seldon, elle est située à l’autre bout de la galaxie et un effet d’optique fait que, de Trantor, elle est bien l’endroit où finissent toutes les étoiles. Prichter, affolé à l’idée d’être contrôlé par des membres potentiels de cette Fondation obscure, obéit au Mulet et capture son associé que l’on suspecte d’être un agent de la Seconde Fondation.

Alors que celui-ci parvient juste à le convaincre, de manière logique, de son innocence, le Mulet, qui s’est personnellement déplacé, reprend le contrôle, et prouve que ce non-converti est bien un traître qui, malgré tout, les a conduit au bon endroit. Si Tazenda a été détruite par le Mulet, il parvient à faire avouer à son prisonnier, qui a neutralisé Prichter, que le siège réel est Rossem.

Arrive alors un autre dignataire, le Premier Orateur, qui apparemment dégoûté de la destruction de Tazenda se révèle maître de la situation. Si son associé était persuadé de la justesse de sa localisation de la Seconde Fondation, c’est parce qu’il avait été auparavant opéré pour en être convaincu – à tort – et pour résister à tout examen psychique d’un Mulet qui le maltraite. Il détourne avantageusement la menace du Mulet de bombarder Rossem, et lui révèle qu’une attaque éclair sur son centre de commandement est imminente, et qu’il ne pourra arriver à temps. Profitant de son dépit, il l’influence.

Ainsi, le Mulet repart croyant que la Seconde Fondation n’existe plus, faisant de lui un dirigeant despotique, mais pacifique. A sa mort, la Première Fondation a étendu son aire d’influence par le biais des territoires conquis par le Mulet.

Designed by StefanoTsai | (c) FFoundation Publishing

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Arcadia Darell

Au sein de Terminus, un groupe d’individus se méfie néanmoins des pouvoirs psychiques de cette Seconde Fondation. Il est dirigé par le Dr Darell et accompagné de Pelleas Anthor, de Jole Turbor, du Dr Evett Semic ainsi que de Homir Munn. Après un examen leur permettant de dépister si l’un des leurs aurait été influencé par cette Fondation, ils décident de s’intéresser au Mulet, qui semble avoir découvert de son vivant – à son désavantage – cette entité mystérieuse. Homir Munn est alors dépêché vers le Palais du Mulet, mais il est subrepticement accompagné de Arkady Darell, fille du Dr Darell, qui a espionné leurs réunions.

Le climat politique de la planète fait qu’il est difficile d’obtenir les autorisations nécessaires pour explorer un Palais qui est le siège d’une superstition tenace, mais la jeune fille se sert de l’épouse du dirigeant Stettin, en lui prétendant que l’analyse de son prétendu Oncle vise à s’assurer de la suprématie de cette planète, Kalgan, malgré le Plan Seldon.

L’étude est donc rendue possible, mais tourne mal, et le prétendu oncle se retrouve arrêté pour collaborer plus étroitement à une conspiration inventée de toutes pièces. La jeune fille est cependant prévenue à temps par la dame de compagnie du dignitaire, et elle lui permet de s’échapper vers Terminus. Cependant, alors qu’elle la quitte, elle a une illumination : cette femme est un membre de la Seconde Fondation, et elle doit donc éviter Terminus qu’elle soupçonne secrètement d’être la cachette de la Seconde Fondation.

Elle fuit donc le spatioport et, pensant rejoindre Trantor, sa planète natale, elle rencontre fortuitement un groupe de Trantoriens qui se dirigent aussi vers Trantor. Elle tente d’obtenir d’eux du soutien, et reçoit de l’aide, mais, la planète étant à sa recherche, elle est épinglée par un officier qui accepte un pot-de-vin de son « père », Preem Palver, marchand Trantorien. Elle se doute alors du risque qu’elle court toujours, et, en sécurité sur Trantor, profite d’une mission de son « père » vers Terminus pour lui demander de transmettre un message secret à son vrai père : « Un cercle n’a pas de bout » – ce qui veut dire que la Fondation située « à l’autre bout de la galaxie » se trouve en fait sur Terminus même, ce qui lui permet d’avoir un contrôle étroit sur les affaires de la première Fondation.

Capturé, puis relâché grâce à Jole Turbor, le marchand transmet contre toute attente ce message, et transmet à la fille une réponse, selon laquelle elle peut rentrer, le risque étant éloigné – ce qu’elle fait. Le groupe revoit alors la fille mais également son « oncle », Homir Munn.

Ainsi, celui-ci prétend que la Seconde Fondation n’existe pas, mais il se révèle être contrôlé. Pelleas Anthor propose alors Kalgan. S’il n’est pas contrôlé, le membre se révèle être un agent de la Seconde Fondation, repéré par une arme inventée par le père et assemblée par Elvett Semic, qui inflige de terribles souffrances aux mentalistes et à eux seuls, et qui se base sur le même principe que l’écran protecteur de sa conception censé brouiller les ondes cérébrales. Le père assène donc le choix de Terminus.

Il révèle des soupçons de longue date, et Terminus capture alors une cinquantaine de mentalistes parmi ses rangs. La fille n’est pas influencée et le père est soulagé, même s’il reste soupçonneux quand à la relative facilité d’une telle arrestation comparée à la Seconde Fondation.

Ses craintes sont fondées car, comme on l’apprend, le siège de cette Seconde Fondation est sur Trantor même, planète d’où Seldon était originaire, et qui représente l’opposé exact de Terminus d’un point de vue psychohistorique et social, en plus d’être, par de vieux proverbes, asssociés à une « Star’s End ». Qui plus est, la fille a malgré tout été influencée, mais dès sa naissance, ce qui était donc indétectable. L’arrestation était une mascarade, ses victimes des héros, morts pour le Plan. Tout cela fonde les réflexions du génial Premier Orateur, manipulateur suprême : Preem Palver.

Fondation foudroyée

Attention, il est recommandé de se reporter aux épisodes précédents du Cycle de Fondation pour comprendre ce résumé.

Golan Trevize, de Terminus, a des soupçons concernant la survie éventuelle de la Seconde Fondation. Alors qu’il les transmet à son ami Munn Li Compor, et qu’il s’apprête à prévenir le conseil et la Maire Harlan Branno, qui a une influence forte car Seldon, dans sa cinquième apparition, a soutenu ses vues quant à la conservation de Terminus comme capitale, il est arrêté par cette dernière : son ami l’a trahi. Il est alors escorté jusqu’à sa maison par Kodell, où le maire Branno souhaite lui parler discrètement. Elle partage ses soupçons, mais juge stupide de les énoncer si haut alors que la Seconde Fondation les surveille sans doute et les éliminerait si elle était prévenue. Ainsi, il est exilé de Terminus, et a comme instructions d’accompagner un chercheur, Janov Pelorat, qui cherche la Terre, la planète des origines, un prétexte pour trouver la Seconde Fondation. Elle demande après à Compor de le suivre (un moyen primitif qui n’éveillera pas de soupçons), et place un hyper-relais dans le vaisseau de Compor, pour le surveiller. Elle révèle à son fidèle bras droit qu’elle a l’intention de se servir de Trevize comme paratonnerre, et elle espère que la Seconde Fondation se dévoilera en l’attaquant.

Image de Manchu

Image de Manchu

Entre temps, sur Trantor, un jeune Orateur, Stor Gendibal, qui tente de devenir Premier Orateur, énonce à l’actuel détenteur de cette charge, Quindor Shandess, que le Plan Seldon n’a aucun sens. En effet, dit-il, si Palver a pu éliminer les soupçons de la Fondation, et si le Mulet a été battu, la réduction incroyable du nombre de déviations n’a pa pu être obtenue ainsi. Par une démonstration rigoureuse, il montre qu’un retour aussi parfait dans le Plan n’est possible que par la maîtrise par une autre faction d’une « micro-psychohistoire » apte à calculer l’influence des petits groupes. Ainsi, il suppose que des « anti-mulets » ont une influence suffisante pour maintenir le Plan sur les rails, et suspecte qu’ils font cela pour reprendre le pouvoir par la suite, comme eux-mêmes sont censés le faire. Pour lui, Trevize, qui se rend sur Trantor selon les ordres de la Maire, a un rapport étroit avec tout cela, et il sent en lui une intuition formidable pour prendre des décisions justes en l’absence de données suffisantes.

Pendant ce temps, à bord d’un vaisseau gravitique commandé par la pensée, et accompagné de Pelorat, qui devient son ami, Trevize décide de ne pas aller à Trantor, pour éviter de suivre les attentes de la Maire. Il explique à son compagnon qu’il tient à tenter immédiatement l’hypothèse empirique qu’il avait formulé concernant la Terre. En effet, si Pelorat comptait consulter les archives de Trantor, il avait une hypothèse sur une planète, Gaïa, identifiée dans la mémoire du vaisseau, localisée dans un secteur donné mais pas par des coordonnées rigoureuses. Il remarque que Gaïa veut dire Terre dans une langue primitive, et s’attend ainsi à trouver la Terre, qui doit, selon lui, être munie d’un satellite plus gros que la moyenne, ce qui expliquerait la biodiversité qui s’est uniquement développée là bas. Ils se rendent donc sur la planète principale du secteur en question, Sechelle, et, se rendant à un Office du Tourisme désert, retrouvent Compor. Celui-ci leur explique que la Terre est en fait dans le secteur de sa planète natale, Comporellon, et leur révèle qu’il les a suivi, conformément aux ordres. S’il a découvert l’hyper-relais, il ne peut l’enlever sans bloquer le vaisseau. Il prie son ami de le pardonner. Cependant, lors du repas, sans Compor, Trevize partage ses suspicions avec son ami Pelorat : l’office du tourisme était désert, et la rue plus peuplée, malgré la manifestation religieuse qui a lieu et selon laquelle les gens doivent méditer chez eux. Pour cette raison, parmi d’autres, il juge que Compor est un agent de la Seconde Fondation, qui tente de l’éloigner de cette planète. Ils décident donc de rester. En fait, on apprend que Compor est bien un Observateur de la Seconde Fondation, et qu’il a pour but de retenir Trevize sur place, en faisat semblant de vouloir l’attirer ailleurs.

L’Orateur précédemment cité, qui a manqué d’être destitué par le Conseil après son accusation de tentative de meurtre et sa théorie avant-gardiste après être arrivé en retard à une séance, après ce qu’il considère être un assassinat manqué – il a été attaqué par des Hamiens (les Trantoriens agriculteurs qui servent de couverture à la Seconde Fondation), ce qui est très rare, du fait de leur peur vis-à-vis des « cherchieurs » (sic), qui ne peuvent les manipuler à cause des déviations que cela entraînerait – a réussi de justesse à prouver son innoncence et la validité de sa théorie en présentant au Conseil Novi Sura, une Hamienne qui a fait fuir ses agresseurs, qui veut devenir « cherchieuse » et dont l’esprit a été manipulée de manière trop habile pour qu’un membre de la Seconde Fondation soit suspecté – ce qui est pour lui la preuve de l’existence d’un groupe de mentalistes plus puissants encore. Il a donc été désigné comme successeur au poste de Premier Orateur qu’il obtiendra à son retour, au dépit d’une autre candidate au poste, Delora Delarmi, qui l’a poussée à emmener Novi pour rejoindre Compor et pousuivre le travail de filature. En fait, il compte se servir de Novi pour détecter toute manipulation mentalique des anti-mulets, mais il reste suspect quant à l’effacement des données sur la Terre au sein de la Bibliothèque de Trantor, pourtant le siège de la Seconde Fondation.

Pendant qu’il fait route vers Compor, à bord d’un vaisseau ancien de Trantor, Pelorat et Trevize vont voir un expert, Sotayn Quintesetz, pour être informé des coordonnées de Gaïa. Cet expert leur révèle que le Mulet, lors de sa conquête de la planète principale, a en fait proposé un traité de neutralité, évitant Gaïa qu’il n’était pas prêt à visiter encore, ce qui laisse penser qu’il en est originaire. Cette mystérieuse planète semble avoir valu au secteur une neutralité acceptée depuis la nuit des temps… Ils parviennent à lui arracher les coordonnées, malgré ses réticences superstitieuses, mais Trevize assure qu’il tenait en fait à les donner dès le départ. C’est ainsi qu’ils partent pour Gaïa, et, arrivés à proximité et comprenant que ce n’est pas la Terre, ce que Trevize avait soupçonné à sa présence dans l’ordinateur de bord malgré l’effacement généralisé des données concernant la Terre, ils voient leur vaisseau entraîné, refusant de répondre aux commandes, et voient un vaisseau approcher. Il sent que son esprit a été apaisé par une force extérieure, mais la personne à bord du vaisseau se révèle être une charmante jeune fille dont Pelorat, malgré son âge avancé, tombe immédiatement amoureux. En fait, cette jeune fille, Joie, diminutif de son long prénom ‘Joidilachicarella’, est, comme tout ce qui est sur Gaïa, un fragment de Gaïa, qui est un superorganisme, avec qui elle communique de manière télépathique. La mémoire de Gaïa est répartie parmi tous les fragments, et, sur ce monde idyllique, la pluie tombe quand il faut, les arbres poussent en rangées bien droites, dans le but de l’intérêt commun. Trevize va rencontrer un Ancien, Dom, et il apprend finalement que son rôle est de départager, avec son esprit et son intuition légendaire, les trois factions et leurs trois projets d’avenir pour la Galaxie, qui s’excluent mutuellement. Il est envoyé dans l’espace, accompagné de Joie, et là se trouvent l’Orateur, accompagné de Novi, qui se révèle être une Gaïenne, ainsi que la Maire et son acolyte, venue prendre le contrôle de Gaïa puis détruire la Seconde Fondation, dont elle a deviné l’origine au vaisseau qui a rejoint Compor, qu’elle soupçonnait, avait mis à l’épreuve et avait démasqué car il ne pouvait suivre Trevize dans l’hyperespace sans pouvoirs mentaliques.

L’ensemble de la situation est bloquée par la puissance du superorganisme Gaïen tout entier, et Trevize doit maintenant prendre une décision, alors qu’il n’est soumis à aucune influence dominante. Il a le choix entre l’Empire matérialiste de la Première Fondation, semblable a celui qui s’est effondré, entre l’Empire mentalique de la Seconde, telle que le voulait Hari Seldon, et Galaxia, super-super-organisme à l’échelle galactique, telle que le veut Gaïa. Sans savoir pourquoi, il choisit Galaxia. Les deux autres responsables des factions repartent donc avec la profonde certitude d’avoir tout arrangé, mais Gaïa peut à présent préparer l’édification de Galaxia, foudroyant les anticipations de Seldon, ce qui durera des siècles.

Ainsi, Trevize reste sur Gaïa, et Pelorat et Joie restent ensemble, à la grande surprise de Trevize, qui la soupçonne d’être un robot parfaitement anthropomorphe du fait de son absence d’affirmation catégorique sur son humanité et la totale disparition des robots de Gaïa, qui ont appris la télépathie aux Gaïens. Qui plus est, Gaïa affirme irresponsabilité dans l’effacement des données à propos de la Terre ce qui reste donc mystérieux.

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Fondation et Empire

La Fondation, installée « aux confins de la galaxie », sur Terminus, voit son environnement immédiat (les quatre royaumes) changer progressivement, avec une rupture majeure : la perte de contrôle par l’Empire sur ces territoires éloignés. Elle devient ainsi très vulnérable, ne possédant aucune armée, peu de ressources…

Les changements vont être nombreux et vont concerner le statut même de la Fondation : il ne s’agira plus d’une simple communauté dont la vocation serait la rédaction de l’Encyclopeadia Galactica, mais bel et bien d’une planète autonome, avec son organisation, ses objectifs et sa population propre.

Les marchands seront le deuxième vent du changement : les modifications dans les structures politiques alentours obligent la Fondation à changer encore plus et à trouver ses leviers du pouvoir.

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Résumé

Le général

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Bel Riose, Général de l’Empire ayant des idée de grandeur, interroge Ducem Barr sur ce qu’il sait sur la Fondation. Il décide à la suite de cet entretien d’annexer la Fondation, devenue trop indépendante. Son peu de renseignements sur une institution lointaine est contrée par l’enlèvement dissimulé du seul descendant de l’hôte de Mallow, qui avait visité la planète que Riose explore. Un dignitaire de la Fondation, Lathan Devers, se laisse capturer et s’infiltre comme espion. Entre temps, l’Empereur envoie Broding, son secrétaire privé en qui il a toute confiance, pour surveiller Riose qui demande inexplicablement des renforts pour lutter contre un ennemi insignifiant… Interrogé par le secrétaire de l’Empereur, Lathan Devers annonce que la Fondation possède le pouvoir de transmuter les métaux, ce qui lui permet d’obtenir une richesse considérable, donnant ainsi un avantage certain à Riose dans la conquête de l’Empire. Ils s’attendent à une arrestation du général par le secrétaire, mais cependant, il apparaît alors que le secrétaire est prêt à s’associer à Riose pour renverser l’Empereur. L’espion associé à son compagnon Barr décident de s’enfuir avant de passer à la psychosonde, récupérant au passage une preuve capitale de la trahison des deux associés. Ce qui les décident a en informer l’Empereur. Cependant, après des semaines de paperasse et de corruption sur Trantor, la capitale impériale, un officier les en dissuade, voyant leur hâte de rencontrer l’empereur comme une tentative d’assassinat. Finalement, le général comme le secrétaire sont arrêtés et exécuté par l’Empereur, soupçonnant un coup d’état ; démontrant que l’Empire n’est pas un risque pour la Fondation.

Le Mulet

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Bayta et Toran, à la solde des marchands, se rendent sur Kalgan pour y rencontrer Le Mulet sur indication du père Fran et de l’oncle Randu, afin de provoquer une crise Seldon dans l’espoir d’améliorer la situation des marchands. Le capitaine Han Pritcher tente de convaincre le maire Indbur qu’un nouvel ennemi, Le Mulet, est une menace pour la Fondation. Pritcher révèle au groupe les origines floues du Mulet, arguant seulement sur ce qu’il sait être sûr : que le Mulet est un mutant doué du pouvoir d’influer sur les émotions humaines. Suite à un concours de circonstances, Bayta et Toran rencontrent le Clown du Mulet qui semble détenir une information capitale sur ce dernier ; ils décident de le ramener, aidé de Prichter, à Terminus. Cet enlèvement est du pain béni pour les troupes du Mulet qui attaquent la Fondation. Les Marchands indépendants, bien que s’opposant au pouvoir héréditaire du Maire, rejoignent leur forces face à l’avancée inexorable du Mulet qui conquiert les alliés de la Fondation un à un. Le Clown, noyé dans une terreur constante de son maître, ne révèle aucune information capitale permettant d’identifier Le Mulet. Seldon apparaît et parle de la crise des Marchands indépendants, événement qui aurait pu devenir sérieux si le Mulet, acteur inopiné jouant un rôle inattendu à l’échelle collective, n’avait bouleverser l’ordre des forces en présence. Terminus tombe dans une attaque éclair et est désormait sous le contrôle du Mulet.

Le Clown

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Sur Terminus en proie à la panique, les deux époux, le savant Ebling Mis, et le clown Magnifico partent pour un bastion des Marchands tandis que le Général, qui s’implique dans la résistance, se verra, peu après, lors d’une attaque-suicide ratée contre le Mulet, converti par les pouvoirs paranormaux de celui-ci, et il lui vouera désormais une admiration et une obéissance sans limite. La planète où Clown, époux et savant se trouvent tombent à leur tour, et ils partent pour Trantor où Mis entend, à partir de la bibliothèque impériale, retrouver les fondements de la psychohistoire, science que la Fondation ignore, et s’en servir pour localiser la Seconde Fondation, rumeur lancée par Seldon, que nul n’a jamais trouvé mais qui est réputée être une société secrète de psychohistoriens, gardiens du plan Seldon, dotés eux aussi de pouvoirs psychiques. Interceptés par Prichter, ils passent également par Néotrantor, pseudo-siège du Pouvoir impérial après la chute de Trantor face à un pillage gigantesque, où le Clown les sauve en tuant le jeune empereur à travers un instrument de musique, le Visi-Sonor. Arrivé à Trantor, Ebling Mis se plonge dans ses recherches avec une intensité qui dégrade peu à peu son intégrité physique. Cependant, lorsque, agonisant, il s’apprête, en proie à une surprise immense, à révéler l’emplacement de la Seconde Fondation, il est tué de la main même de Bayta, l’épouse de Toran, qui prétend empêcher ainsi le Mulet d’être informé de cette information capitale. Elle a en effet déduit que le Clown, capable de tuer par la pensée, n’est autre que le Mulet qui, se faisant passer pour son propre serviteur, peut influencer les esprits des foules des mondes qu’il s’apprête à conquérir. Le Mulet ne fait rien pour réfuter cette conclusion ; d’ailleurs, il exerçait un contrôle mental sur Toran et le scientifique, alimentant sa recherche obstinée jusqu’à la mort, repoussant les soupçons de l’époux, et communiquant avec sa flotte. La suspicion de Bayta, qu’elle a dû garder secrète jusqu’au dernier moment, n’était possible que parce que le Mulet l’avait épargnée de son pouvoir de persuasion. C’est ainsi qu’il révèle son amour pour elle, sa vie et l’origine de son surnom, et leur laisse la vie sauve par amitié, partant mélancolique à la conquête de la Seconde Fondation.