Openadaptor est une plateforme logicielle en JAVA/XML pour interconnecter des systèmes hétérogènes. Ele a été développé par Dresdner Kleinwort Wasserstein (DKW) pour faciliter l’integration à l’intérieur de la banque et ; entre la banque, ses partenaires et ses clients.
Historique
Depuis 1997, openadaptor a permis de réduire non seulement les coûts de développements mais aussi les coûts en temps de production à la vente (time to market) dans les systèmes de DKW. « La chose la plus commune que vous avez dans une banque est la communication entre systèmes » a déclaré Steve Howe, vice président et chef des initiatives Open Source.
Dans les années 1990, la société a mis en place une interface de programmation standardisé qui visait à empecher les développeurs de réinventer du code de base pour chaque nouveau projet. Le code derrière l’interface a été partagé avec tout les développeurs de la société, et chaqu’un a été à même de pouvoir faire des suggestions pour changer les sources, et les appliquer. Le resultat constatés furent une décroissance drastique du temps de développement pour les connecteurs.
Le système a si bien fonctionné, en fait, que DKW a embauché le fournisseur de logiciel de développement collaboratif CollabNet, qui héberge des projets commerciaux et open source, pour sortir sa plateforme de connecteur en Open Source connu comme l’organisation Openadaptor.
DKW paria sur le fait que si d’autres organisations était impliqués, il en résulterait des améliorations de la plateforme. L’idée fonctionna. Le composant pricipal du logiciel compte plus de 8000 téléchargement par mois sur le site officiel. Et commme personne ne sait exactement combien de sociétés prennent part aux projets, Steve Howe déclare que la Deutsche Bank, la Hallifax Bank of Scotland, Hewlett-Packard, J.P. Morgan Chase et la Royal Bank of Scotland sont impliqués dans le projet.[1]
Le consommateur final en bénéficie aussi puisque le code source contient moins d’erreurs, et que les institutions qui achètent les biens et services autour du produit ont moins à payer.[2]
La problématique des éditeurs de logiciel consiste à concevoir de nouveaux produits et services tout en réduisant le coût total de possession (TCO), tout en augmentant son chiffre d’affaire, tout en restant abordable pour leur consommateurs .
On peut conceptualiser la création d’une banque en ligne en 3 processus distincts : l’administratif, le matériel et le logiciel. L’administratif se fait auprès des autorités de régulation en la matière. Le matériel s’achète auprès de fournisseurs de serveurs de stockage. Enfin, la partie logicielle, celle qui ici proposée, est vendu par des sociétés de services.
La législation européenne
Contexte : « Le maintien d’un niveau de frais plus élevé pour les paiements transfrontaliers que pour les paiements nationaux constitue un frein aux échanges transfrontaliers et donc un obstacle au bon fonctionnement du marché intérieur. »
Directive sur le commerce électronique : Elle exonère de toute responsabilité les intermédiaires qui jouent un rôle passif en assurant le simple « transport » d’informations provenant de tiers. Elle limite également la responsabilité des prestataires de services pour d’autres activités intermédiaires, telles que le stockage d’informations.
Paiements transfrontaliers en euros : «Tout établissement communique à chaque client qui en fait la demande son numéro international de compte bancaire (IBAN) ainsi que le code d’identification de banque (BIC). »
Le secteur étudié est celui de la Banque / Finance / Paiement en ligne. Il y a plus de 8000 banques dans le monde et un réseau de branches jusqu’à 10 fois supérieur.
Sergey Brin, fondateur de Google, a annoncé qu’il attribuerait une prime globale de 10 millions de dollars aux développeurs des meilleures applications dans le cadre de l’Android Developer Challenge. Parmis les 1700 projets envoyés, seulement 50 ont été retenu. Parmi ces projets finalistes, la plupart sont des mashups utilisant les API Google dont la très célèbre Google Maps API. FreePay est aussi une application web hybride.
Un internaute sur deux consomme sur Internet en France. Les deux principaux facteurs d’achat sont le gain de temps et la perspective de payer moins cher. Entre 2003 et 2006, le nombre de boutique e-commerce à plus que doublé. Ebay enregistre plus de 4 millions de visiteurs uniques pour novembre 2004 et en gagne 2 millions de plus en 2006. Le e-commerce attirait 100 millions d’acheteurs en 2006 pour 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Source : www.acsel.asso.fr/
MySQL AB a été acheté le 16 janvier 2008 par Sun Microsystems pour 1 milliard de dollars US. Avec 400 employées dans 25 pays, MySQL AB est une des plus larges entreprise open source au monde. Elle est la société créatrice de MySQL, un système de gestion de base de données (SGDB). Il fait partie des logiciels de gestion de base de données les plus utilisés au monde, autant par le grand public (applications web principalement) que par des professionnels, au même titre que Oracle ou Microsoft SQL Server.
Selon Forrester Research, le très prestigieux institut de conseil et de recherche en technologie, le commerce électronique à généré quelques 12,2 milliards de dollars de vente annuel aux États-Unis en 2003.
Le projet
FreePay est un prototype de logiciel financier libre sur Internet qui repose sur plusieurs modules:
un Marché libre (MIC)
un module de swift libre
un module de banque libre
un module de paiement électronique (FreePay)
un module de cartes d’achats et de paiement (FreeCard)
un module d’ E-Commerce (FreeShop)
un module marché de libre-échange par enchère (FSX)
Cette solution logiciel s’appuie sur une méthode de développement en forme ouverte et a la particularité d’être sous une licence libre (la GNU GPL) permettant ainsi l’émergence d’une nouvelle forme d’économie et de marché.
Le Swift Libre enregistre les banques (Bank Identifier Code / Code SWIFT) et leur permettent d’être interopérable entre elles.
La Banque Libre fournit la vérification et la génération du numéro IBAN (International Bank Account Number) dans près de 40 pays européens dont, la France, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, l’Italie, l’Angleterre, le Portugal, l’Irlande…
FreePay se veut une alternative libre aux logiciels de paiement actuels, permettant à chaque utilisateur, de demander, d’envoyer et de recevoir ses paiements rapidemment à partir d’un simple courriel. Il contient un porte monnaie électronique ainsi qu’un historique consultables par les parties. Il est possible d’envoyer une transaction anonymement. Le client peut opérer des transferts de fonds depuis son compte IBAN vers le porte monnaie et inversemment.
Enfin, Free Card se charge de la validation des principales cartes d’achats et de paiement (American Express, Bankcard, China Union Pay, Diner’s Club, Discover Card, JCB, Maestro, Mastercard, Solo, Switch, Visa, Visa Electron, Voyager).
Le module d’ E-Commerce vise à faciliter l’achat de bien sur Internet. Le traitement des commandes est automatisé et contrôlé. Une fois le paiement validé, l’acheteur et le commerçant reçoivent une facture par courriel.
Le Free Stock Exchange (FSX) est un module de marché financier libre où sont effectués des transactions sur des titres financiers. L’offre et de la demande s’y confrontent en application de la philosophie du laissez-faire économique. Le FSX ne crée pas de spéculation financière (bulle spéculative) puisqu’il n’y a pas de risque de variation inverse. L’inscription y est gratuite et chaque membre est libre d’acheter des titres à n’importe quel moment. Chaque titre est identifier par un code international : l’ISIN, très utilisé dans la finance pour identifier les actions, les obligations, les bons, les warrants et les trackers.
Droit d’auteur : « Conformément aux dispositions de la présente directive, les États membres protègent les programmes d’ordinateur par le droit d’auteur en tant qu’œuvres littéraires au sens de la convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques. »
Ce produit est protégé par le droit de la propriété intellectuelle sous la forme d’une licence libre, la Licence publique générale GNU.
Equipe
The Financial Information eXchange (FIX) Protocol is a messaging standard developed specifically for the real-time electronic exchange of securities transactions. FIX is a public-domain specification owned and maintained by FIX Protocol, Ltd. http://www.fixprotocol.org/
Les modèles économiques des SSLL sont liés à la notion de service : vendre un savoir-faire et une expertise plutôt qu’un droit d’usage sur un logiciel.
« Imaginez un appareil de science fiction qui permettrait de répliquer indéfiniment n’importe quel objet. Si quelqu’un essayait de vous vendre un pneu pour votre voiture, pourquoi l’achèteriez-vous ? Vous pourriez simplement utiliser la machine à répliquer avec le pneu d’un ami ! Cependant, vous voudriez payer quelqu’un pour mettre au point un nouveau pneu pour vous, ou peut-être pour installer le pneu sur votre voiture. Ou pour vous aider au cas n’importe quelle pièce de votre voiture tombe en panne, vous voudriez sans doute une garantie de prise en charge future. Ou peut-être voudriez-vous simplement louer les services d’un mécanicien personnel. ».
Comment vendre l’idée ? ->Réduire les coûts de développement
Les entrepreneurs qui veulent ouvrir leur banque n’ont pas suffisamment de moyen financiers pour y parvenir. C’est un marché de consommateur potentiel qui mérite qu’on s’y attarde. Il faut donc leur réduire les coûts. Comme les logiciels sont immatériels, les investisseurs peuvent se partager les coûts de développement puisque le produit peut être dupliqué à l’infini. Ce qui se résume par l’équation suivante :
Ancien coût du logiciel propriétaire / Nombre de client = Nouveau coût du logiciel libre par client
Exemple sur la base d’un projet qui aurait coûté 50 000 euros par client :
50 000 Euros / 50 Clients = 1000 Euros par client
Soit une économie de 49 000 euros par client soit 2 450 000 Euros d’économie en tout. Les entrepreneurs bancaires ont donc tout intérêt a se regrouper.
La structure de la société
FreePay Inc est une Société de Services en Logiciels Libres (SS2L) spécialisé dans le domaine de la finance et de la bancassurance libre. Elle fait du conseil, de l’intégration de banque en ligne, et développe un progiciel bancaire à partir des services informatiques qu’elle fournit à ses clients.
La stratégie de l’entreprise consiste à développer une intégration horizontale, verticale et transversale du produit dans ses différents aspects (marketing, finance, organisation, informatique).
La vente de service : Le FreePay Community Process (FCP)
Demande d’un service de la part d’un client
Étude de faisabilité / Prix
Négociation et Paiement du client
Réalisation de la prestation
Conclusion
Les banques doivent s’adapter à l’évolution du marché si elles veulent rester compétitive. Les logiciels libres permettent aux banques de réduire leur TCO tout plaçant suffisamment dans l’innovation. Le marché actuel représente 617 milliards d’euros ce qui est une opportunité pour les capital-risqueurs.
La législation européenne est très favorable à la venue de nouveaux acteurs bancaire pour peu qu’il suivent la réglementation en vigueur. De plus, le marché du commerce en ligne augmente exponentiellement depuis quelques années maintenant.
Nous avons vu qu’un tel système est possible techniquement (au vu de la démonstration en ligne) car reposant sur les standards de la banque / finance (ISO / TR / IEC / ECBS) et protégé par le code de la propriété intellectuelle.
De même, la phase d’amorçage coûte dans les 30 000 euros. Cela serait réalisé dans une courte période de temps pour peu que suffisamment de personnes s’y investissent. Cela peut être un investissement en termes compétences ou en apports de capitaux. Ceux qui le veulent, peuvent aussi regarder l’annexe sur la création d’entreprise.
Il fonctionnerait ainsi de la même façon, voir mieux, que progiciels bancaires existants tout en étant moins cher et tout en assurant la compatibilité avec les anciens systèmes.