En fait, plus de 100 pays ont adopté ce système durant l’essor du système des banques libres Écossaises qui a duré près d’un siècle.[5] Cela inclus l’Allemagne, l’Italie, la belgique, l’Espagne, le portugal et la grèce.
- Canada (1891 à 1934). Aucune banque canadienne n’a fait faillite durant la grande dépression de 1929 et ce, en parti à cause de son absence de banque centrale, à l’existence de réseaux de succursale et à la collaboration interbancaire mis en place par l’Association des Banquiers Canadiens. Cependant, le 3 juillet 1934, la Loi sur la Banque du Canada est adoptée ce qui a pour effet de créer la Banque centrale du Canada.[6]
- Écosse (1716 à 1845). Ce pays a développé un système de concurrence entre banques. Chacune appliquait le système de compensation des billets de banque ; les échanges se faisait deux fois par semaines et la balance était immédiatement équilibrée. Dès le début, ils ont adopté un système de branches, et, comparé aux autres pays, ils ont eu un développement beaucoup plus rapide de leurs banque de dépôt ainsi que des techniques de prêts.
- France (1796-1803). Quelques années après la révolution française, par la loi du 24 Germinal an XI, Napoléon Ier donne le monopole de l’émission des billets à la banque de France pour une valeur minimale de 500 francs qui s’étend sur une durée de 15 ans.[7]
La première guerre mondiale a été un point tournant des l’histoire des banques libres. Le Canada et la Nouvelle-Zélande ont adopté une forme de contrôle gouvernemental des provisions en argent afin d’aider la finance de leur engagement dans la guerre. La Société des Nations fit un mémorandum pour que chaque nation qui n’ai pas une banque centrale en est une.
La dernière banque libre fut celle du Venezuela, qui a été remplacé par une banque centrale en 1940.